Premiers pas au Yunnan

JEUDI 5 JANVIER 2012

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Arrivée à l'aéroport de Kunming: les formalités sont très rapides et  j'ai  droit à quelques mots en anglais de la part d'un officier chinois. Welcome to China ! Coup de bol, le premier sac qui sort des tapis est le mien. J'arrive dans le hall de l'aéroport face à la banque et là, un Chinois bien habillé, portant la cravate et un badge me demande si je veux changer de l'argent. Sachant qu'auprès de lui, il n'y aura pas de commission, contrairement à la banque. Je lui fais confiance. Il m'emmène à un guichet automatique et il sort les yuans. Je change 1 euro pour 7,5 Y. 

Je jette un regard autour de moi avant de partir à la recherche d'un taxi. Et là surprise. Une femme assise à côté de sacs et dans une tenue très colorée et avec une coiffe assez imposante. A n'en pas douter, elle doit faire partie des minorités ethniques de la région. C'est un bon signe car c'est ce que je recherche en partie au Yunnan. Mais je ne m'attendais pas à y être confronté, dès mon arrivée à l'aéroport.

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Je me mets ensuite dans la file d'attente pour les taxis. On me dit que j'en ai pour deux heures avant d'être pris. Alors, je négocie avec les chauffeurs non officiels. De 150 Y, je passe finalement à 60 Y le déplacement jusqu'à l'hôtel que j'ai choisi. Kunming, ce sont de grandes avenues, des espaces verts, des arbres un peu partout, de grands buildings, des embouteillages... Bref, c'est la grosse ville chinoise.

 

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J'arrive à l'auberge de jeunesse Kunming Cloudland International Youth Hotel, située dans une rue bien calme, près de petits immeubles. On me propose différents types de chambres de 38 à 150 Y selon le confort. Je prends la plus chère, une double nickel avec salle de bain, TV et même un matelas chauffant ! Bien appréciable pour la nuit car ce n'est pas la grosse chaleur. Je profite de l'amabilité du personnel pour réserver un bus pour Yuanyang le lendemain (151 Y). Puis vais faire un tour dans le quartier car il commence à se faire tard et j'ai un petit creux.

Curieusement, par rapport à la taille de la ville, les rues paraissent bien calmes. Certains commerces ont déjà fermé  et ce n'est pas la cohue sur les trottoirs. La ville est très propre et dans certaines boutiques enfumées, hommes et femmes parient sur des tables de jeu. Au bord d'une rivière, j'observe trois petits Chinois aux têtes bien rondes qui jettent des pétards. On s'échange des sourires, mais la conversation est impossible. Je ne parle pas le Mandarin et ils ne parlent pas l'Anglais.

Finalement, je déniche une petite cantine. Une sorte de restauration rapide. Là encore, impossible de communiquer, mais le serveur bien sympa, me présente les différents plats et m'annonce les prix sur un papier. Un plat de viande, des oeufs à la Yunnanaise et du riz : 21 Y. Je retourne sur mes pas, à ma guesthouse, où la nuit sera excellente sur mon matelas chauffant.

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